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La Réalité Palestinienne (2)

 

 

La Réalité Palestinienne (3)

 

 

Un nouveau massacre israélien dans la bande de Gaza

 

L'opération «plomb durci», déclenchée samedi, est l'une des attaques les plus meurtrières lancée par Israël contre les Palestiniens depuis des dizaines d'anné

«se poursuivra autant que cela sera nécessaire», a averti le ministre israélien de la Défense Ehud Barak. En réaction, le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal a appelé à «une nouvelle intifada».


Israël a mis ses menaces à exécution contre le Hamas. Après avoir affirmé, ces derniers jours, préparer une intervention militaire afin de mettre fin aux tirs de roquettes visant l'état hébreu, Israël a procédé samedi à une attaque aérienne d'envergure sur les installations du Hamas dans la bande de Gaza.

L'opération «plomb durci», une des attaques les plus meurtrières lancée par Israël contre les Palestiniens depuis des dizaines d'années, a été déclenchée à 11H30 (09h30 GMT), tuant 225 personnes, pour la plupart des membres de la police du Hamas, et en blessant 700 autres dont 140 grièvement, selon des sources hospitalières palestiniennes. Le général Tawfik Jaber, chef de la police du Hamas, a notamment été tué.

Des soldats israéliens. L'opération «se poursuivra et s'intensifiera autant que cela sera nécessaire», a averti samedi le ministre israélien de la Défense Ehud Barak. «Nous avons fait preuve de retenue jusqu'à présent. Aujourd'hui, il n'y a pas d'autres options qu'une opération militaire», s'est defendue pour sa part la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni. «Nous devons protéger nos civils d'attaques en ripostant militairement contre l'infrastructure terroriste à Gaza», a-t-elle dit alors que de nombreux pays ont appelé à un cessez-le-feu immédiat.

Riposte palestinienne La riposte palestinienne n'a pas tardé : le Hamas a exhorté ses troupes à «venger par la force» les raids de «l'ennemi». Une trentaine de roquettes et un obus de mortier ont été tirés de la bande de Gaza contre Israël, selon la police israélienne. Pour la première fois depuis la fin de la trêve, une Israélienne a été tuée lorsqu'un engin s'est abattu sur sa maison, blessant quatre autres occupants.

 

Est-ce que Gaza est un terrain de test pour des armes expérimentales ?

Le phosphore blanc
Le phosphore blanc 

La polémique la plus importante concerne l'utilisation d'obus contenant du phosphore blanc, qui cause d'horribles brûlures quand il entre en contact avec la peau.

En vertu du droit international, le phosphore est autorisé en tant qu’écran de fumée pour protéger les soldats, mais considéré comme arme chimique quand il est utilisé contre des civils.

L'armée israélienne affirme qu’elle n’utilise que des armes autorisées par le droit international, même si des groupes des droits de l'homme ont sévèrement critiqué Israël pour le tir des bombes de phosphore sur des zones densément peuplées de la bande de Gaza.

Mais il y a peut-être d'autres armes non conventionnelles utilisées discrètement par Israël.

L’une de ces munitions est peut-être le DIME, ou explosif à métal dense et inerte, une arme récemment mise au point par l'armée américaine afin de créer une puissante explosion meurtrière dans un petit secteur.

L’arme est censée être encore en phase de développement et n'est pas encore réglementée. Cependant, il est à craindre qu’Israël aurait reçu le feu vert de l'armée américaine pour utiliser Gaza comme un terrain de test.

"Nous savons que Gaza a déjà été utilisé comme laboratoire pour les tests de ce que j'appelle les armes de l'enfer", a déclaré David Halpin, un chirurgien britannique à la retraite et spécialiste des traumatismes, qui s’est rendu dans la bande de Gaza, à plusieurs reprises, pour enquêter sur les blessures inhabituelles de Gazaouis.

«Je crains qu’Israël pense qu’il est dans son intérêt de créer à Gaza autant de mutilations que possible pour terroriser la population civile dans l'espoir qu'elle se retourne contre le Hamas."

Les médecins de Gaza, y compris l'un des rares médecins étrangers présents, Mads Gilbert, un spécialiste norvégien de la médecine d’urgence qui travaille à l'hôpital al-Shifa à Gaza City, indique que la plupart des blessures qu'il a vues sont caractéristiques de l'utilisation du DIME.

Les blessures de l'arme sont particulières. Ceux qui sont exposés à l'explosion ont des membres coupés ou fondus, ou des éclatements internes, en particulier pour les tissus mous tels que l'abdomen, qui conduisent souvent à la mort.

Il n’y a pas, dit-on, d'éclats de métal à l'exception d'une fine "poudre" de minuscules particules de métal sur les organes endommagés visibles lors de l'autopsie. Les survivants d'une explosion au DIME sont exposés à un risque accru de développer un cancer, selon une recherche effectuée aux États-Unis.

En revanche, les munitions traditionnelles causent de larges plaies quand des éclats d'obus pénètrent dans l'organisme.

«La puissance de l'explosion se dissipe très rapidement et sa force ne se propage pas très loin, peut-être à 10 mètres, mais les humains qui sont touchés par cette explosion, cette onde de pression, sont découpés en morceaux», a déclaré le Dr Gilbert dans une récente interview.

Ce n'est pas la première fois que des inquiétudes sur l’utilisation du DIME par Israël sont soulevées dans la bande de Gaza. Des médecins ont signalé d’étranges blessures qu'ils ne pouvaient pas soigner et dont les malades sont morts de façon inattendue quelques jours plus tard, au cours d'une longue vague de frappes aériennes israéliennes en 2006.

Par la suite, une enquête menée en Italie avait découvert qu’Israël utilisait un prototype d’arme semblable au DIME. Des échantillons prélevés sur des victimes dans la bande de Gaza ont montré des concentrations inhabituelles de métaux dans leur corps.

Yitzhak Ben-Israël, l'ancien chef du programme de développement des armes de l'armée israélienne, semblait bien connaître l’arme lorsqu'il disait à la télévision italienne que le court rayon de l'explosion permettait d'éviter de blesser les passants, tout en frappant de très petites cibles.

Les démentis d’Israël sur l'utilisation d'armes interdites par le droit international ne permettraient pas de dissimuler le DIME, car il n'est pas encore officiellement autorisé.

Il sera difficile d'enquêter sur les affirmations que des armes non conventionnelles ont été utilisées dans la bande de Gaza jusqu'à ce que soit conclu un cessez-le-feu, mais les enquêtes ont montré qu'Israël avait eu recours à de telles munitions.

Le groupe israélien des droits de l'homme, B'Tselem, a enregistré de nombreux cas où l'armée israélienne a tiré des obus à fléchettes, aussi bien au Liban qu’à Gaza. L’obus libère des milliers de petites fléchettes métalliques qui provoquent des blessures horribles à toute personne dans le secteur.

Un cameraman de Reuters, Fadel Shana, filmait le tir d'un tel obus par un char israélien dans la bande de Gaza en avril, quelques instants avant que ces fléchettes le tuent.

Miri Weingarten, un porte-parole de Médecins pour les Droits de l'Homme, a déclaré qu'ils surveillaient l'utilisation d'un nouveau type d'armes à fléchettes que l'armée israélienne avait mise au point appelée kalanit (anémone). Munition anti-personnel, l’obus envoie des centaines de petits disques.

Israël semble avoir utilisé un éventail d'armes controversées au cours de son attaque contre le Liban en 2006. Après des premiers démentis, un ministre du gouvernement israélien a admis que l'armée avait tiré des bombes au phosphore, et les médias israéliens ont largement rapporté que des millions de bombes à sous-munitions avaient été larguées sur le sud du Liban.

On soupçonne aussi Israël d’avoir utilisé des ogives à base d'uranium. Par la suite, une enquête menée par un journal britannique a découvert des niveaux élevés de rayonnement dans deux cratères de missiles israéliens.

Sarit Michaeli, une porte-parole de B'Tselem, a déclaré que son organisation n'avait pas encore été en mesure de confirmer que les armes étaient utilisées dans la bande de Gaza au cours des attaques. Toutefois, elle a ajouté qu’il ne fallait pas avoir confiance dans le démenti d'Israël sur l'utilisation de munitions non-conventionnelles.

"Il est vrai, comme le disent les porte-paroles de l'armée, que des armes comme les obus au phosphore et aux fléchettes ne sont pas expressément interdites. Mais nous pensons que de telles armes, qui ne font pas de distinction entre les combattants et les non-combattants, ne peuvent pas être utilisées légalement dans une zone densément peuplée, comme la bande de Gaza. "

Ce mois-ci, des rapports ont révélé que les États-Unis avaient organisé des envois massifs d'armes à Israël, même si un porte-parole du Pentagone a nié qu’elles étaient destinées à une utilisation dans la bande de Gaza.

 

Le sang humain

 

Il est le nouveau massacre dans la bande de Gaza

 

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